La fête des Rameaux a rassemblé beaucoup de monde

En l’église Sainte Thérèse, après la bénédiction des Rameaux, qui rappelle l’entrée triomphale de Jésus dans Jérusalem, la chorale de la Sainte Famille d’Afrique et des îles a animé la célébration avec sobriété car, ce jour-là, est repris le long récit de la Passion du Christ.

« Tout est fini sur la Croix, le Christ a offert sa vie ; son corps repose désormais dans la tombe en vue de la résurrection à Pâques. Voilà chers frères et sœurs la bouleversante histoire qui vient de tomber dans nos oreilles… Il y a deux manières de lire le récit de la Passion du Christ, celle qui consiste à ne voir en elle que douleur, souffrance, chagrin, méchanceté humaine ou au contraire celle qui au-delà de cela et la considère comme la plus belle histoire d’Amour jamais vécue par un homme sur notre terre ; une histoire d’amour entre Dieu et l’humanité. Ces deux lectures en réalité ne s’opposent pas mais se complètent. En effet, si les horreurs de la Passion du Christ nous plongent dans l’abîme de la souffrance la plus cruelle, le souvenir de l’amour qui a conduit le Christ au don total de sa vie sur la croix nous remplit d’une grande reconnaissance […] Aujourd’hui encore, ils sont nombreux ceux et celles qui acceptent, au risque de leur vie, d’aimer sans condition.  […] Demandons au Seigneur de susciter dans son Église et dans le monde, encore plus d’âmes généreuses prêtes à se donner pour la joie, la paix et l’épanouissement des autres. »

Homélie du père Amédée (extrait)

Jeudi Saint, Christ sauveur

« … Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu’il est sorti de Dieu et qu’il s’en va vers Dieu, se lève de table, dépose son vêtement, et prend un linge qu’il se noue à la ceinture ;
puis il verse de l’eau dans un bassin. Alors il se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture […] ‘’
Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous.’’ »

(Jean 13, 1-15)

Toutes générations et horizons confondus, appelés à être les apôtres d’aujourd’hui, ils ont porté le message du Christ.
L’institution de l’Eucharistie et du sacerdoce a accompagné la première communion de Maeva.

Entre le repas de la Cène avec ses disciples et sa Passion, c’est le grand silence de la solitude et de la prière du Christ à Gethsémani.

Les Hosties consacrées ont été amenées solennellement au reposoir devant lequel le temps de prière jusqu’à 4h du matin, heure où la présence réelle du Christ a disparu des deux églises, pour y revenir après la Vigile pascale.
Jusqu’au vendredi matin, l’autel est dépouillé, le tabernacle vide.

Vendredi Saint, chemin de croix

Douzième station : Jésus meurt sur la croix

Extrait d’un des Chemins de Croix que les Pères de Bétharram ont prié chaque vendredi du Carême

Le célébrant : Nous t’adorons, ô Christ, et nous te bénissons !

Les fidèles : « Parce que Tu as racheté le monde par Ta sainte Croix ! »

Parole de Dieu : « C’était déjà environ la sixième heure (c’est-à-dire midi) ; l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure, car le soleil s’était caché. Le rideau du sanctuaire se déchira par le milieu. Alors, Jésus poussa un grand cri : ’Père, entre tes mains, je remets mon esprit.’’ Et après avoir dit cela, il expira. » (Luc 23, 43-46)

Méditation : L’œuvre de la Rédemption est accomplie. ‘’Père, entre tes mains, je remets mon esprit.’’ Tels furent les derniers mots de Jésus notre Sauveur. Le Christ a donné sa vie pour nos péchés et nous a obtenu la Vie éternellement bienheureuse dans le Ciel.

Prions : Seigneur Jésus, que Ton sacrifice pour moi ne soit pas vain. Des liens du mal, délivre-moi, et conduis-moi sur la route de la lumière, pour que je puisse, quand viendra l’heure, remettre en paix mon âme entre tes mains. Amen

Notre Père…

Le célébrant : Que par la miséricorde de Dieu, les âmes de nos fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Vendredi Saint, célébration

Le vendredi Saint s’ouvre en silence. Le silence de la nuit de veille fait le lien entre les deux célébrations. L’entrée est marquée par un geste unique dans l’année : la prostration des prêtres qui exprime leur humble adoration devant le Mystère de la Rédemption par la Croix, tel que la liturgie va le célébrer.

L’autel reste dépouillé car, après la lecture de la Passion du Christ, il n’y a pas de consécration, le Christ est mort et pour les apôtres, tout s’est écroulé pour eux… La communion se fait donc avec les hosties consacrées la veille, après la Vénération de la Croix qui a été portée jusqu’à l’autel.

« Voici le bois de la Croix qui a porté le salut du monde »