La paroisse de la Sainte Famille s’associe et est acteur de
L’Année de la Foi & de l’Appel
Notre évêque Mgr Marc Aillet lance une Année de la foi et de l’appel dans le diocèse.
Elle a été inaugurée le 26 novembre 2023 et close par le rassemblement « Diocèse en fête » le samedi 18 mai 2024.
1ère étape, AVENT
La foi comme connaissance – 3 décembre —> 21 janvier
“Dimanche de la parole“ : Chaque dimanche, nos prêtres nous ont offert un enseignement de 15 mn sur le Credo à partir du catéchisme de l’Église catholique, suivi d’un temps de partage à travers la parole de Dieu du temps du dimanche.
Retrouvons cette première étape aussi avec notre diocèse.
2ème étape, CARÊME
La foi comme relation d’amitié avec le Seigneur – dès le 14 février (mercredi des cendres)
Cette foi à promouvoir par l’oraison et à défendre, à travers le combat spirituel, avec un approfondissement du sacrement de pénitence et de réconciliation, au travers de l’oraison, la réconciliation, la célébration communautaire du pardon, l’examen de conscience.
14 février – Mercredi des cendres
Messes des cendres dans nos 2 églises
Vendredi 8 – 8h – 22h /
samedi 9 mars – 8h – 13h
“24h pour le Seigneur“
Confessions “non stop“
La prière, le sacrement de la réconciliation, le partage de la Bonne Nouvelle
Vendredi 15 mars
20h30
Conférence de Mgr l’évêque sur le credo
Revoir “Le Credo“ sur YouTube
Merci à la chaine du Doyenné de Pau et périphérie pour ce montage partagé.
Samedi 23 mars
10h-16h
Halte spirituelle : l’Oraison et le combat spirituel,
par l’abbé Pierre Haramburu.
Journée de récollection,
Enseignements et Échanges, eucharistie, déjeuner tiré du sac, adoration et confessions.
La deuxième étape se déroulera pendant tout le temps de Carême.
Pour vivre cette étape, l’Abbé Pierre Haramburu nous confie cet enseignement :
👉 Qu’est-ce que l’oraison ? pourquoi l’oraison ?
C’est principalement dans le livre du Chemin de la perfection que Sainte Thérèse d’Avila initie à la prière, à la vie d’oraison, qu’elle apprend à ses sœurs et à tout chrétien à rentrer au-dedans de soi pour vivre en sa présence.
Si elle avait écrit son petit traité de l’oraison en 2023, elle l’aurait sans doute intitulé » L’oraison pour les nuls ».
Thérèse d’Avila n’est pas d’abord une professionnelle de la prière, mais, avant toute chose et avant tout, une amoureuse du Christ.
Pourquoi faire oraison ?
Parce qu’il y a urgence à tout remettre dans les mains de Dieu.
Les calamités de son époque, la tiédeur des chrétiens qu’elle voyait autour d’elle, l’ont poussée à entraîner ses sœurs dans une existence centrée sur la prière.
« Ô mon Rédempteur, je ne puis supporter ce spectacle sans que mon cœur soit brisé de douleur ! Que sont devenus les chrétiens ? » (Chemin 1,3).
Autrement dit, l’oraison est résolument apostolique. Elle est tournée sur le monde et travaille à son salut. L’intimité amoureuse qu’elle développe est étroitement reliée aux hommes.
Aider l’humanité à se relever, à retrouver sa dignité, voilà quel est le mobile de la vie d’oraison.
Et pour Thérèse, il y a urgence :
« Le monde est en feu ! Non, ce n’est point l’heure de traiter avec Dieu d’affaires de peu d’importance ! » (Chemin, 1, 5
Songeons qu’elle écrit cela au XVIème siècle… Combien plus, sans doute, le redirait-elle avec autant de force aujourd’hui !
Pour Thérèse, la conversion du monde s’obtient au prix d’un combat spirituel intense.
En ce sens, les priants et les contemplatifs sont aux avants postes de l’Évangélisation.
A partir de là, Thérèse va développer quatre arguments qui soulignent l’importance d’être fidèles dans l’exercice de l’oraison.
QUATRE ARGUMENTS …
Tout d’abord, la persévérance dans l’oraison est une justice due à la fidélité de Dieu. Jamais il ne nous a abandonnés. C’est rendre à l’amour un peu de cet amour avec lequel nous avons été aimés, en luttant contre notre avarice spirituelle
« Quand nous nous déterminons à donner quelque chose à Celui qui nous a tout donné et nous donne encore sans cesse, il n’est pas juste de ne pas lui donner ce petit moment de l’oraison … mais de le lui offrir » (Chemin, 23, 1).
Deuxièmement, l’exposition constante au Seigneur dans l’oraison nous protège du Tentateur. Elle construit un rempart, une armure autour de nous. L’oraison est comme une enveloppe qui nous enclot en Dieu et nous préserve du mal. Sous aucun prétexte, il ne faut la manquer, la vivre au gré de nos envies dans l’inconstance de nos humeurs. Nous en avons besoin en permanence, car sans cesse nous sommes l’objet des attaques du démon. Dès que ce dernier nous voit relâchés et loin du Père, il n’hésite pas à bondir sur nous comme sur une proie vulnérable. Au contraire, s’il nous trouve constants dans le Père et notre quête de Dieu, il demeure impuissant.
Troisièmement, l’oraison nous remplit de courage et nous communique la force de Dieu dans le combat spirituel. L’oraison ne fait pas qu’éviter les assauts de l’Ennemi. Elle permet de les affronter vaillamment lorsqu’ils ont lieu. Une oraison régulière est comme une bonne eau qui irrigue la terre de notre âme, nous remplit d’énergie, et nous approvisionne de lumière et d’amour pour rester fermes dans notre obéissance filiale Thérèse explique qu’une fois résolus au combat (elle entend par là la détermination dans l’oraison) il n’est plus rien à craindre, ni de raisons de se laisser impressionner : vaincre ou mourir. (Chemin, 21 et 23).
Enfin, quatrièmement, l’oraison ferme nous expose au soleil de l’amour divin.
Pratiquée chaque jour, elle ouvre notre cœur à celui qui est notre vraie nourriture. Chaque moment de prière, d’oraison, nous enracine solidement en Dieu :
C’est un cœur à cœur, un face à face. Un échange entre deux amours.
« … Selon moi, en effet, l’oraison n’est pas autre chose qu’une amitié intime, un entretien fréquent, seul à seul, avec celui dont nous nous savons aimés » Vie, 8, 5).
L’oraison se définit en termes de rencontre, d’amitié, de rapports réciproques entre un moi et un toi. C’est une relation d’amour.
« Dans l’oraison, il ne s’agit pas de penser beaucoup, mais d’aimer beaucoup », souligne encore Thérèse d’Avila. (Le château de l’âme, IV
REGARDER LE CHRIST.
L’essentiel, nous dit-elle encore c’est de regarder le Christ Jésus et de se laisser regarder par lui. Tel est l’angle spirituel de l’oraison thérésienne. Celle-ci est un accueil de l’amour du Christ, nous rendant devant lui les mains vides, disponibles, prêts à tout recevoir Comme Thérèse est une amoureuse, elle mise sur le regard. C’est par les yeux du cœur qu’elle nous fait entrer dans sa manière d’oraison.
Jésus mendie notre amour. Il attend une réponse, que nous étanchions sa soif de nous avoir auprès de lui, quand bien même nous l’avons mis à mort par nos comportements. » Je ne vous demande pas en ce moment de faire de nombreux raisonnements, ou de hautes et savantes considérations. Je ne vous demande qu’une chose : le regarder. Qu’est-ce qui vous empêche de porter sur Notre Seigneur le regard de l’âme, ne serait-ce qu’un instant, si vous ne pouvez faire plus ? » (Chemin, 26).
LE DON DE L’ESPRIT SAINT
La prière, l’oraison, est un don de Dieu, un don de l’Esprit-Saint. Nous devons sans cesse appeler l’Esprit-Saint pour qu’il nous apprenne à prier :
« Les dons du Saint Esprit sont en nos âmes des portes ouvertes sur l’Infini par lesquelles nous arrive ce grand souffle du large, ce souffle de l’Esprit d’Amour qui apporte la lumière et la vie… c’est par ces portes ouvertes sur l’Infini, que la miséricorde toute puissante entre dans les âmes et en fait des prophètes et des amis de Dieu … Action et contemplation s’unissent et se fondent.
Pour rester avec Dieu l’âme doit obéir à la motion de l’Esprit-Saint qui la mène ici ou là pour réaliser son œuvre.
Partout où elle est ainsi conduite, elle trouve Dieu qu’elle porte en elle et elle en jouit dans la douce clarté de son expérience intime.
Elle n’est jamais plus active et plus puissante que lorsque Dieu la maintient dans la solitude de la contemplation ; elle n’est jamais plus unie à Dieu et plus contemplative que lorsqu’elle est engagée dans les travaux pour faire la volonté de Dieu et sous l’emprise de l’Esprit-Saint » (Bienheureux R Marie Eugène de l’Enfant-Jésus, Je veux voir Dieu, pages 436 – 1269 Nouvelle Edition).
DEUX TEXTES DE SAINTE THERESE DE L’ENFANT JESUS ET DE LA SAINTE FACE
Quelle est donc grande, la puissance de la prière ! On dirait une reine ayant à chaque instant libre accès auprès du Roi et pouvant obtenir tout ce qu’il lui demande.
Il n’est point nécessaire pour être exaucé de lire dans un livre une belle formule composée pour la circonstance ; s’il en était ainsi…hélas ! Que je serais à plaindre !… Je n’ai pas le courage de chercher dans les livres de belles prières, cela me fait mal à la tête, il y en a tant !
Je ne saurais les réciter toute et ne sachant laquelle choisir, je fais comme les enfants qui ne savent pas lire, je dis tout simplement au Bon Dieu ce que je veux lui dire, sans faire de belles phrases, et toujours il me comprend …
« Pour moi, la prière, c’est un élan du cœur, c’est un simple regard jeté vers le Ciel, c’est un cri de reconnaissance et d’amour au sein de l’épreuve comme au sein de la joie; enfin c’est quelque chose de grand, de surnaturel, qui me dilate l’âme et m’unit à Jésus ». (Histoire d’une âme, Manuscrit C).
Tous les saints l’ont compris et plus particulièrement peut-être ceux qui remplirent l’univers de l’illumination de la doctrine évangélique.
N’est-ce point dans l’oraison que les saints Paul, Augustin, Jean de la Croix, Thomas d’Aquin, François, Dominique, et tant d’illustres amis de Dieu ont puisé cette science Divine qui ravit les plus grands génies ?
Un savant a dit : « Donnez-moi un levier, un point d’appui, et je soulèverai le monde ». Ce qu’Archimède n’a pu obtenir, parce que sa demande ne s’adressait point à Dieu, et qu’elle était faite du point de vue matériel, les saints l’ont obtenu dans toute leur plénitude.
Le Tout-Puissant leur a donné pour point d’appui : LUI-MÊME et LUI SEUL ; pour levier : L’oraison, qui embrase d’un feu d’amour, et c’est ainsi qu’ils ont soulevé le monde ; c’est ainsi que les Saints encore militants le soulèvent et que, jusqu’à la fin du monde, les Saints à venir le soulèveront aussi ».
Abbé Pierre Haramburu
[Ref : Guide de l’année de la foi et de l’appel – page 37 …]
3ème étape, TEMPS PASCAL
La foi comme témoignage et mission
31 mars, dimanche de Pâques —> 18 mai, veille de Pentecôte
Cette troisième étape sera centrée sur l’Eucharistie, sommet et source de la vie et de la mission de l’Église et permettra d’approfondir le thème de la vocation. La chapelle d’adoration perpétuelle et l’adoration communautaire seront particulièrement honorées.
Ce parcours sera clos par le pèlerinage pour les vocations, du 21 avril au 18 mai 2024
Mardi 23 avril, étape à Pau
18h30 messe à la maison St Michel
suivie de la veillée de prière à Sainte Thérèse
Le pèlerinage aura proposé aux palois 2 itinéraires du parcours complet :
- le 23 avril, entre Notre-Dame de Pietat et Pau, avant la halte de Pau dans notre paroisse (3ème étape du parcours)
- le 24 avril, entre Pau et Sainte-Quitterie, lendemain de la halte paloise (4ème étape du parcours).
L’itinéraire de Pau à Ste-Quitterie a une longueur de 15 kms, distance à parcourir entre le Zénith de Pau à 9h et le sanctuaire de Sainte Quiterie vers 17h. Les plus jeunes et les habitués du chemin Henri IV l’effectueront facilement. Les autres pourront partir pour une distance plus courte : 9 ou 6 km.
Tous les détails dans ce document
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A cette occasion, le livret “Prier pour les vocations“, édité par la pastorale de Jeunes du diocèse, vous accompagnera aussi.
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La journée “Diocèse en fête“ marqua le fin l’année de la foi et de l’appel, samedi 18 mai 2024 :
- 9h : Anglet, Notre Dame du refuge
- Midi : pique-nique au Collège Notre Dame
- Arrivée : Bayonne, Église St André & Cathédrale Ste Marie
- 16h : Messe à la cathédrale de Bayonne
- Temps de redditio : rendre compte de l’impact de notre profession de foi dans notre vie concrète.
- Temps de témoignages de vocations spécifiques, messe de vigile de Pentecôte avec confirmation des adultes et envoi du Parcours Cléophas.